Par le Docteur E. RÉGIS PARIS
HENRI CHARLES-LAVAUZELLE
Éditeur militaire
10, Rue Danton, Boulevard Saint-Germain, 118
(MÊME MAISON A LIMOGES)
**************
NOTE SUR LE DÉLIRE AIGU
Ainsi que l'ont établi M. A. Carrier et ses collaborateurs clans leur
remarquable rapport, la clinique, l'anatomie pathologique et la
bactériologie sont d'accord pour montrer que qu'on appelle, en
psychiatrie, délire aigu, est un état d'origine toxique. Jusqu'ici,
c'est la clinique qui me paraît fournir le meilleur point d'appui à
cette démonstration. Les psychoses toxiques ont en effet une
symptomatologie à. elles, très caractéristique (1), dont voici, réunis
sous forme tableau, les éléments principaux :
SYMPTÔMES PHYSIQUES. Céphalalgie. Attaques (hystériformes,
épileptiformes, états cataleptoïdes, catatoniques, etc.). Troubles des
réflexes. Inégalité des pupilles. Tremblement généralisé. Altération de
la parole. Troubles des fonctions organiques (gastro-intestinale,
circulatoire, respiratoire,, des sécrétions et des excrétions, de la
nutrition générai; de la température, etc..). Aspect général.
SYMPTÔMES PSYCHIQUES. Confusion mentale (avec torpeur ou agitation).
Amnésie. Délire onirique ou de rêve somnambulique. Idées fixes
post-oniriques. Tel est l'ensemble, très spécial comme on le voit, des
symptômes des psychoses toxiques. Or le délire aigu est formé
précisément de ces symptômes. Je dirai un mot, très bref, de
quelques-uns d'entre eux.
Céphalalgie ou céphalée. La céphalalgie, très rare dans vésanies pures,
est au contraire très fréquente et, à mon sens, d'une importance
capitale, dans les psychoses toxiques. « Très souvent elle ouvre la
scène, se prolonge dans le cours de l'accès, arrachant parfois des
plaintes ou des gestes de souffrance aux malades jusque dans leur
inconscience, et persiste d'habitude lus ou moins longtemps après la
guérison à la façon de ces résidus, de ces reliquats céphalalgiques
qu'on observe si souvent durant des années après les infections, la
fièvre typhoïde et la grippe par exemple. Cette céphalalgie est
intense, pénible, gravative, si violente dans certains cas que ce sont
ses paroxysmes mêmes qui paraissent créer le délire et en tout cas, le
précèdent immédiatement. « ( C’est là, à notre avis, un signe de la
plus haute valeur et qui à lui seul, lorsqu'il se présente avec des
caractères bien nets au début ou dans le cours d'un délire, doit
éveiller l'attention sur la possibilité d'un état toxique, en .
particulier d'une infection ou d'une auto-intoxication
gastro-intestinale ou rénale (2) ». J'en suis même venu à penser que
toute céphalée caractérisée, qu'il s'agisse de celle de l'ivresse, de
la grippe, de la fièvre typhoïde, de la syphilis, de l'arthritisme, de
l'urémie, etc., etc., est l'indice d'une intoxication de l'organisme,
et cette opinion a été récemment défendue par un de mes élèves dans sa
thèse inaugurale (3). Cette céphalée, d'une signification si précise,
fait rarement défaut dans le délire aigu. Je la trouve notée dans
l'observation I du rapport de M. Carrier, où il est dit qu'à la période
prodromique, la malade se plaignait « d'une céphalalgie violente,
d'avoir la tête serrée dans un étau ». Je l'ai constamment observée
pour ma part, notamment dans un cas où elle débuta un mois environ
avant la crise, sous forme de clou syncipital, persista pendant toute
la durée de la phase aiguë et, seule de tous les signes, survécut
plusieurs mois à la guérison, laissant au malade la conviction qu'il
avait dû avoir un abcès du cerveau.
Attaques. — Toutes les variétés d'attaques et de spasmes sont possibles
dans le délire aigu. Je tiens à signaler surtout la fréquence relative,
au début, de crises hystériformes. Je les ai constatées à plusieurs
reprises, en particulier chez une dame et une jeune fille, chez
lesquelles survenant ainsi dès l'abord, elles firent penser à de
l'hystérie délirante fébrile, à une sorte de méningis me hystérique. M.
Audemard, dans son excellente thèse sur le cérébro-typhus, en cite
également un cas qui fut considéré durant les premiers temps, à raison
de ce fait, comme de 1' « hystéro manie aiguë avec crises nerveuses
violentes (4) ». Il y a là un point de diagnostic délicat qu'il importe
d'avoir présent à l'esprit.
Inégalité pupillaire. — L'inégalité pupillaire s'observe fréquemment
dans le délire aigu. Elle y offre cette particularité, relevée par
Chaslin, par Séglas et par moi dans les états de confusion mentale,
qu'elle est d'une mobilité extrême au point de se modifier parfois et
de changer de côté dans la même journée, et qu'elle peut s'accompagner
d'une conservation, même exa gérée, des réflexes.
Trémulation généralisée. Altération de la parole. — On a souvent noté,
dans le délire aigu, une trémulation générale plus ou moins intense.
Lorsque, ce qui n'est pas rare, cette trémulation s'étend aux lèvres et
à la langue, il en résulte une altération manifeste de la parole. Si,
en même temps, il existe des troubles oculo-pupillaires, de l'obtusion
mentale, du délire agité et incohérent, on comprend qu'un tel tableau
éveille l'idée d'une paralysie générale à forme aiguë, d'un délire aigu
paralytique, comme l'appelaient nos devanciers. Dénomination d'autant
plus exacte qu'entre ces délires aigus et la paralysie générale il n'y
a, semble-t-il, que la différence qui sépare les méningo-encéphalites
toxiques avortées des méningo-encéphalites toxiques définitives
(Pierret) (5) ou, suivant les termes proposés par van Gieson (6), la
cytolise des cellules nerveuses, encore susceptible de réparation par
cytothèse, de leur cytoclase ou dégénérescence irrémédiable. Le délire
aigu, dans ces cas- sinon dans tous, ne serait donc autre chose qu'une
paralysie générale temporaire, momentanée, redevable à la rapidité du
processus infectieux auquel elle est liée de sa terminaison par mort
rapide ou par guérison. Il y a, on le voit, dans ces manifestations
méningo-encéphaliques des maladies aiguës (7), ne différant que par la
durée de la méningo-encéphalite chronique classique, un argument
puissant en faveur de la nature non pas exclusivement
post-syphilitique, mais post-infectieuse de la paralysie générale,
opinion qui me semble, à l'heure actuelle, le plus près de la
vérité(8-9).
Troubles des fonctions organiques. — Je ne dirai rien des troubles
gastro-intestinaux dans le délire aigu, le rapport les ayant mis
admirablement en lumière et en ayant fait ressor l'importance de
premier ordre. En ce qui concerne les troubles . circulatoires et
respiratoires, j'insisterai, avec M. Carrier, sur la fréquence des
phénomènes bulbaires dans le délire aigu, à {la deuxième période. Il
n'est pas rare, et j'en ai vu entre autres un cas très net avec mes
confrères MM. Cassaët et Viaud, que les malades succombent avec du
refroidissement général, de l'asphyxie des extrémités, un pouls très
petit, une respiration périodique à arrêts intermittents, c'est à-dire
avec des symptômes marqués de dépression bulbo-encéphalique.
Sécrétions. — Il est inutile de rappeler l'hyper-sécrétion sudorale,
mais surtout salivaire qui se manifeste avec tant de fréquence dans le
délire aigu et constitue un des symptômes les plus frappants de son
début. Je me bornerai à citer, parce qu'il est typique, le fait d'un de
mes malades qui, pris subitement de délire aigu dans une maison de
campagne où je l'avais placé, inonda en deux jours les murs de sa
chambre d'une telle pluie de crachats visqueux, que le propriétaire dut
remplacer le papier et exigea pour cela une indemnité.
Excrétions. —Le plus souvent, ainsi que l'indique le rapport, l'urine
diminue de quantité dans le délire aigu. Mais , tout ne se borne pas
là. . Il y a d'habitude altération des éléments normaux, sous forme
d'hyperacidité, de phosphaturie, d'uricémie. Il y aussi apparition
fréquente d'éléments anomaux : albuminurie (légère et inconstante),
indicanurie, avec ou sans dérivés scatoliques, urobilinurie,
diacéturie, acétonurie, suivant les cas. L'hypertoxicité semble la
règle. Dans un cas (10), 20 à 25 grammes d'urine ont suffi pour tuer,
après paralysie et au bout d'une demi-heure, un lapin de 800 grammes.
Le rapporteur, s'appuyant sur une de ses observations, signale la
possibilité d'une débâcle urinaire dans le délire aigu au moment de
l'amendement des symptômes. Je puis confirmer le fait et citer à
l'appui un de mes malades dont le taux de l'urine, après être resté
constamment - au-dessous de 1.000 grammes durant la phase aiguë,
s'éleva brusquement à la fin de cette phase à quantité de trois litres
qui entraîna avec elle, en quelques jours, l'élimination des produits
toxiques. Il faut noter que cette débâcle urinaire peut survenir non
seulement dans les délires aigus relevant directement d'une
insuffisance rénale primitive, mais aussi dans ceux où cette
insuffisance rénale n'est que secondaire et liée à d'autres
intoxications et infections.
Température. — Si l'hyperthermie domine dans le délire aigu , ail point
d'en , être un des symptômes les plus caractéristiques on y peut
observer aussi l'hypothermie, soit passagèrement durant l'état aigu,
soit d'une façon plus durable clans les périodes ultimes de
l'aggravation ou au contraire au début de l'amélioration et de la
convalescence.
Confusion mentale. — Il est admis par tous, et M. Ballet l'a
particulièrement fait ressortir, que la confusion mentale est le fond
de l'état psychique, dans le délire aigu. Si cette confusion peut être
plus ou moins masquée, au cours de l'accès, par la violence du délire,
en revanche, elle apparaît, quand l'orage s'est apaisé, sous forme
d'une obtusion, d'une désorientation plus ou moins profonde et plus ou
moins prolongée.
Délire onirique. — - Le délire onirique ou de rêve, sorte d'état second
ou somnambulique, est le délire caractéristique du dé lire aigu comme
il est, ainsi que je 'l'ai montré (11), caractéristique de toutes les
psychoses d'intoxication. Tous les auteurs ont constaté, en effet, que
les malades vivaient dans ces mondes imaginaires, dans ces
fantasmagories que créent les rêves. Un des sujets dont j'ai parlé
expliquait, revenu à lui, qu'il avait été le jouet d'illusions
étranges, dont ses lectures antérieures constituaient le point de
départ. C'est ainsi que sous l'influence de réminiscences de livres de
spiritisme, il crut assez longtemps, durant son séjour à l'asile, que
son fluide l'avait transporté dans la planète Mars et que c'était là .
un séjour de damnés dont faisaient partie, avec lui, les êtres et les
choses qui l'environnaient. D'autres fois, couché dans son lit, il se
croyait dans un bateau par tant pour le pôle Nord ; ou bien il revivait
des scènes étranges, tirées de sa vie d'enfant ou de militaire ou
puisées dans l'histoire. Il me prenait pour Richelieu. Les malades
sortent de ce délire à la façon d'un réveil. Souvent, ce réveil est
brusque et tel fut le cas du malade précédent. D'autres fois, il
s'opère lentement, progressivement, au fur et à mesure que se
dissipent, comme des nuages, les fictions du rêve pathologique. C'est
pourquoi j'estime qu'il ne faut jamais se hâter de conclure à la
chronicité et à l'incurabilité, à la suite d'un accès de délire aigu,
car la guérison est encore possible après des mois, j'oserais presque
dire après plus d'une année.
Idées fixes post-oniriques. — J'ai insisté, dans des travaux antérieurs
(12), sur la fréquence, à la suite des psychoses toxiques, quelles
qu'elles soient, d'idées fixes erronées, souvent absurdes, tenaces,
reliquat, à la façon des idées fixes post hypnotiques, de l'onirisme
délirant, et auxquelles j'ai donné pour ce motif le nom d'idées fixes
post-oniriques. Ces idées fixes post-oniriques peuvent exister dans le
délire aigu et on voit des malades, après en avoir guéri, soutenir pen
dant quelque temps encore, sans en vouloir démordre, l'exactitude de
tel ou tel fait, de tel ou tel événement qui s'est uniquement passé
dans leur rêve.
Amnésie. —Dans les folies pures ou vésanies, l'accès délirant n'est
jamais suivi de véritable amnésie. Rien n'est plus curieux, au
contraire, que la précision habituelle dont font preuve les malades,
même après la manie aiguë, pour ce qui concerne temps de leur crise.
Après les psychoses toxiques, en revanche, il y a à peu près
invariablement amnésie, complète ou incomplète, temporaire ou
définitive, rétrograde ou à la fois rétro et antérograde, avec
impossibilité plus ou moins durable de fixer les perceptions du moment.
Les choses se passent ainsi, au plus haut point, dans le délire aigu.
Action de l'hypnose. — Je terminerai en rappelant que, même en dehors
de tout antécédent 'et de tout stigmate hystérique, il est possible
parfois d'intervenir dans les psychoses toxiques au moyen de l'hypnose
suggestive, pour faire disparaître l'amnésie et les idées fixes
post-oniriques (13). J'ai pu, entre autres, soumettre à l'hypnose un
malade com mençant un délire aigu, quelques jours même avant sa mort,
et apprendre ainsi de lui qu'il était hanté par un rêve dans lequel il
voyait sa femme se livrer sous ses yeux à un ami, et dont il ne se
souvenait plus au réveil. Un état qui présente de tels symptômes, en
particulier qui débute par de la céphalée et, en dehors des
manifestations évi dentes d'auto-intoxication, s'accompagne de
confusion men 'aie avec délire onirique et amnésie est, à n'en pas
douter, pour moi, un état toxique. On peut donc dire, de par la
clinique, que le délire aigu est un délire toxique. C'est là un point
vraiment acquis. Cela étant, il ne me semble pas que le délire aigu
soit, comme l'ont soutenu Bianchi et Piccinino, une infection
bacillaire spéciale, ni même la manifestation psychopathique d'une
intoxica tion ou d'une infection déterminée. Cliniquement, en effet, il
ne diffère pas, sauf par le degré d'intensité ou d'acuité, des autres
psychoses d'intoxication ; anatomiquement, il offre 'les lésions de
méningo-encéphalite, d'oedème cérébral, de dégénérescence des cellules
nerveuses communes à . la plupart des intoxications ;
bactériologiquement enfin on y peut trouver non seulement le bacille de
Bianchi et Piccinino, mais encore d'autres espèces microbien nes,
surtout le streptocoque et le staphylocoque, ou ' même n'y trouver
aucun microbe. Dans deux cas récents qui me sont passés sous les yeux,
il a été décelé dans le premier (thèse de Delmas) des streptocoques peu
virulents qui disparurent au moment de l'amélioration ; dans le second,
où mon ami le professeur Ferré voulut bien se charger des recherches,
des staphylocoques blancs, sans autre espèce microbienne. Le délire
aigu nous apparaît donc, à l'heure actuelle, comme un délire à lésions,
d'origine toxique, susceptible de survenir, dans des conditions
étiologiques favorables, dans la plupart si non dans toutes les
intoxications et les infections. Et de fait, on peut l'observer à la
fois dans les exo-intoxications, telles que l'alcoolisme; dans les
auto-intoxications, telles que la coprostase et l'urémie; dans les
infections et les toxi-infections (intoxinations de Pierret), telles
que la fièvre typhoïde et la grippe; voire même dans nombre d'autres
états variables d'intoxication, tels que la rage, l'inanition,
l'insolation, le paludisme, la léthargie des né gres ou maladie du
sommeil, etc., etc., sans qu'il soit possible de distinguer
sérieusement, comme le pense Krafft-Ebing, le délire aigu par
auto-intoxication des autres variétés, à plus forte raison de lui
reconnaître, dans chaque cas, des différences nosologiques importantes.
Une mention spéciale doit être réservée au délire aigu qui, par le fait
d'une auto-intoxication ou d'une infection intercurrente, survient à
titre de complication dans une vésanie préexistante. L'intérêt du fait
réside non dans la physionomie du délire aigu, qui n'a rien là de bien
particulier, mais dans son influence tantôt aggravante, mais souvent
aussi favorable sur la vésanie, alors même que celle-ci est ancienne et
pour ainsi dire chronique. Il y a là un exemple de l'action dérivative
exercée par les processus infectieux sur un organisme malade, action
qui est devenue le point de départ de la méthode de traitement de la
folie par des infections artificielles ou provoquées, tentée et
préconisée dans ces dernières années par certains auteurs allemands, en
particulier par Wagner von Jauregg et par Boeck Ernst. En ce qui
concerne le traitement du délire aigu, je dirai tout d'abord, avec M.
Audemard, que, d'une façon générale, en raison du substratum
d'auto-intoxication et d'infection auquel il se lie, et pour éviter de
placer dans les Asiles, ce qui s'est vu, des malades atteints de délire
aigu masquant une fièvre typhoïde ou une pneumonie, il faut s'abstenir
autant 'que possible de recourir à l'internement, ces cas étant mieux à
leur place dans les salles d'isolement qu'on réclame partout pour les
délirants dans les hopitaux. Je dirai aussi que, à côté des médications
antiseptiques et reconstituantes qui ont été préconisées, telles que
les grandes injections de sérum artificiel, une place pourrait être
faite à la ponction lombaire, susceptible de provoquer une
décompression des centres nerveux, en même temps qu'elle permettrait
l'examen cytologique du liquide céphalo-rachidien. Je dirai enfin que
je suis heureux d'avoir vu le professeur Atonio Marro, en 1898,
recommander comme particulièrement efficace le traitement du délire
aigu par le lavage de l'estomac, ce qui confirme l'excellence de cette
méthode de traitement, introduite par moi en 1880 dans la thérapeutique
mentale, et dont MS Mabit a déjà montré en 1882 l'efficacité dans un
cas de délire aigu(l4). .
(1)E.Régis. Les Psychoses d'intoxication, considérations générales.
(Archives de Neurologie janvier 1899.)
(2)E. Régis, ibid.
(3)Bouyer. Céphalée et Intoxications. (Thèse de Bordeaux, 1900.)
(4)Audemard. Du Cérébros-Typhus sans dothiénentérie; Les
Typho-Psychoses.(Thèse de Lyon, 1898.)
(5) Pierret. Communication au Congrès des Aliénistes et Neurologistes,
Angers 1898.
(6)Gieson. Les bases toxiques des maladies du système
nerveux.(Association-psychologique américaine, mai 1897.)
(7)A. Delmas. Paralysie générale et maladies aiguës. (Thèse de Bordeaux
1894.)
(8)E. Régis. La théorie infectieuse de la paralysie générale. (Congrès
des Aliénistes et Neurologistes,Toulouse 1897.)
(9)Klippel Les Paralysies générales.
(10)A. Delmas, thèse citée.
(11)E. Régis. Note sur les Délires d'intoxication et d'infection.
(Communication à l'Académie de médecine, 7 mai 1901.)
(12)E. Régis. Discussion sur les délires systématisés secondaires.
(Congrès des Aliénistes et Neurologistes, Marseille, 1899.)
(13)E. Régis. De la suggestion hypnotique dans le traitement des
psychoses d'intoxication et d'infection. (Congrès international de
l'Hypnotisme, 1900.)
(14)S. Mabit. Cas grave de Sitiophobie guérie par les lavages de
l'estomac.(L'Encéphale,1882.)
Paris et Limoges. — Imprimerie militaire Henri CHARLES-LAVAUZELLE